Les bras chargés de vieux draps et de couvertures délavées, un petit panier de pinces à linge en bois accroché à son bras droit, Enola rejoint Eden dans le jardin. La construction de cabanes figure parmi les activités estivales préférées des deux amis. Aujourd'hui, le soleil brille et ils ont l'intention de faire les choses bien. Eden de son côté a apporté le parasol à fleurs de sa mère qui servira à la fois de fondation et de toiture à leur prochaine maison secondaire. De quoi passer un après-midi dans la joie et la bonne humeur avec tout d'abord, le choix de l'emplacement le plus propice. Sous le cerisier, ce sera parfait pour éviter un peu la chaleur du soleil. De toute façon, le meilleur endroit pour une cabane, c'est toujours... sous le cerisier ! Les parents d'Enola l'ont planté dans le fond du jardin à leur installation rue des prés. Quelques années plus tard, il a bien grandi et donne depuis plusieurs étés juste assez de fruits pour satisfaire la gourmandise d'Enola et d'Eden.
Maintenant, c’est l'heure du tri du matériel. Les draps serviront de préférence de murs, les couvertures seront plutôt étalées au sol. A le voir ainsi, la construction pourrait être achevée en quelques minutes seulement mais, où serait le plaisir alors ? Pendant qu'Eden couche le parasol dans le sens de la pente et cherche à le caler au sol, Enola lance un bâton de bois à Fantom, trop heureux de s'élancer à sa poursuite et de le ramener aux pieds de sa petite maîtresse. Et de repartir le chercher. Et de le ramener...
Mais, il est l'heure de s'attaquer aux murs. Quelques pinces à linge bien placées puis retirées et replacées. Le tour est joué. Deux couvertures aussi usées que confortables jetées dans l'herbe bien verte et voilà la cabane prête à accueillir ses petits habitants.
Fantom est le premier a prendre place, suivi de très près par Enola et par Eden.
"On dort ici, ce soir ?", propose Eden.
"Si maman est d'accord..."
"Dans moins d'une semaine, je serai parti avec mon père pour le reste des vacances alors oui, j'espère bien qu'elle sera d'accord", poursuit Eden, songeur.
Sans répondre, Enola se retourne et s'allonge sur le dos, laissant sa tête dépasser de la cabane. Le regard perdu dans le bleu du ciel, elle se met à rêver toute éveillée.
"Eden... tu sais, ces espèces de flashs qu'on a eu, ces derniers jours ? C'est quand même bizarre non ?", remarque soudain Enola.
La seconde suivante, Eden se retrouve allongé aux côtés de son amie.
"J'y ai beaucoup pensé, tu sais. Toutes ces choses étranges depuis cette histoire de soi disant météorite..."
"Qu'est-ce-que ça veut dire ? Et pourquoi ça a l'air de ne nous arriver qu'à nous ?", demande Enola.
Pas de réaction.
"Peut-être qu'on devrait en parler à quelqu'un... J'avais pensé à Ellis !"
"Je ne sais pas, Enola. Je ne suis pas si sûr qu'on puisse vraiment lui faire confiance", avoue Eden.
C'est ce moment là que Fantom choisit pour se glisser discrètement entre les deux amis et récolter aussitôt une tonne de câlins de la part de sa petite maîtresse.
"Le morceau de plastique que j'ai trouvé hier au CCSTI, il faudra bien que je le touche... pour voir", annonce Enola, l'air de rien.
"Mais au fait, je t'ai pas raconté ce que j'ai trouvé sur Internet, hier matin !"
Et voilà Enola partie dans de grandes explications sur les Mayas et les symboles qu'ils utilisaient pour représenter les chiffres.
Maintenant, c’est l'heure du tri du matériel. Les draps serviront de préférence de murs, les couvertures seront plutôt étalées au sol. A le voir ainsi, la construction pourrait être achevée en quelques minutes seulement mais, où serait le plaisir alors ? Pendant qu'Eden couche le parasol dans le sens de la pente et cherche à le caler au sol, Enola lance un bâton de bois à Fantom, trop heureux de s'élancer à sa poursuite et de le ramener aux pieds de sa petite maîtresse. Et de repartir le chercher. Et de le ramener...
Mais, il est l'heure de s'attaquer aux murs. Quelques pinces à linge bien placées puis retirées et replacées. Le tour est joué. Deux couvertures aussi usées que confortables jetées dans l'herbe bien verte et voilà la cabane prête à accueillir ses petits habitants.
Fantom est le premier a prendre place, suivi de très près par Enola et par Eden.
"On dort ici, ce soir ?", propose Eden.
"Si maman est d'accord..."
"Dans moins d'une semaine, je serai parti avec mon père pour le reste des vacances alors oui, j'espère bien qu'elle sera d'accord", poursuit Eden, songeur.
Sans répondre, Enola se retourne et s'allonge sur le dos, laissant sa tête dépasser de la cabane. Le regard perdu dans le bleu du ciel, elle se met à rêver toute éveillée.
"Eden... tu sais, ces espèces de flashs qu'on a eu, ces derniers jours ? C'est quand même bizarre non ?", remarque soudain Enola.
La seconde suivante, Eden se retrouve allongé aux côtés de son amie.
"J'y ai beaucoup pensé, tu sais. Toutes ces choses étranges depuis cette histoire de soi disant météorite..."
"Qu'est-ce-que ça veut dire ? Et pourquoi ça a l'air de ne nous arriver qu'à nous ?", demande Enola.
Pas de réaction.
"Peut-être qu'on devrait en parler à quelqu'un... J'avais pensé à Ellis !"
"Je ne sais pas, Enola. Je ne suis pas si sûr qu'on puisse vraiment lui faire confiance", avoue Eden.
C'est ce moment là que Fantom choisit pour se glisser discrètement entre les deux amis et récolter aussitôt une tonne de câlins de la part de sa petite maîtresse.
"Le morceau de plastique que j'ai trouvé hier au CCSTI, il faudra bien que je le touche... pour voir", annonce Enola, l'air de rien.
"Mais au fait, je t'ai pas raconté ce que j'ai trouvé sur Internet, hier matin !"
Et voilà Enola partie dans de grandes explications sur les Mayas et les symboles qu'ils utilisaient pour représenter les chiffres.
Le moment est revenu, cher lecteur, de laisser Enola et Eden pour quelques jours. Mais avant cela, je dois te poser la question. Accepteras-tu que les deux jeunes adolescents passent la nuit ensemble dans leur cabane au fond du jardin ? N'ont-ils pas passé l'âge ? Mais attention, cher lecteur, pour que l'histoire d'Enola puisse continuer dès mardi, il faudra prendre une décision très vite...
salut
RépondreSupprimermoi je penses que oui !!!
a bientôt
Lestat
Moi aussi, je dis que OUI !
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