vendredi 5 août 2011

Chapitre 8


Ce matin là, en entrant dans la cuisine, Enola trouve un post it scotché à sa tasse, posée sur la table du petit déjeuner.
« Pense à aller acheter le pain… Bonne journée. Maman »
Alors, après avoir pris tout son temps pour avaler son chocolat froid et les quelques biscuits qui allait avec, après être rapidement passée sous la douche et avoir enfilé les premiers short et t-shirt qui lui étaient tombés sous la main en ouvrant son placard, Enola se prépare à quitter la maison, direction la boulangerie du village.
« Non Fantom, tu restes là. Je ne serai pas longue », explique-t-elle à son chien qui espérait bien être de la sortie.
Enola aurait voulu emmener Fantom avec elle mais, les commerçants de Cabanian en général, et la boulangère en particulier, ne voyaient pas d’un bon œil le fait d’ouvrir leurs boutiques aux animaux.
« Ils laissent leurs poils partout ! » se plaignaient-ils régulièrement.
Mais, de toute façon, Enola n’en aura pas pour plus d’une demie heure. Alors, Fantom peut bien attendre à la maison le retour de sa petite maîtresse.
Comme tous les matins, il y a du monde à la boulangerie de Cabanian. Et les clientes, car il s’agit surtout de clientes, aiment à partager avec Madame Martin les potins de la veille.
« Il parait que les Ducosse vont divorcer ! »
« Non ! C’est pas vrai… »
Le genre d’histoires qui n’intéresse pas, mais alors pas du tout Enola.
Sur le comptoir, la fillette aperçoit de loin ce qui ressemble bien à une pétition. Curieuse, elle s’approche pour voir de quoi il s’agit.
« Grande opération de nettoyage de la nature, le 7 juillet à Cabanian. Merci de vous inscrire ci-dessous et de préciser à quel secteur vous souhaitez être affecté. Rendez-vous Place de l’Eglise à 14h. »
Sans aucune hésitation, Enola se saisit du stylo posé à côté de l’annonce et inscrit son nom et celui d’Eden à la suite de la liste qui devait déjà compter une dizaine de volontaires. Sans oublier de préciser CCSTI. Car l’objectif de la fillette est double. Elle souhaite bien sûr apporter sa petite contribution à la protection de l’environnement mais, elle espère aussi éviter que quelqu’un ne ramasse un autre morceau de plastique, semblable à celui qu’Eden et elle ont trouvé sur place il y a quelques jours. Dès fois qu’il y en aurait d’autres encore.
« De quoi as-tu besoin, jeune fille ? »
La question de la boulangère ramène Enola à l’instant présent.
« Une baguette au levain, s’il vous plait. »
« Voilà pour toi. Ça fera un euro et trente centimes », annonce Madame Martin.
Enola tend la monnaie à la boulangère et reprend, songeuse, le chemin du retour. Ce message codé, il va tout de même falloir y réfléchir un peu plus…

Enola et Eden retourneront donc dès le lendemain au CCSTI. Et, qu’en penses-tu, cher lecteur, vont-ils y faire de nouvelles découvertes ou l’objet étrange rapporté par Fantom le week-end précédent est-il le seul dans son genre ?
Et surtout, n'aie crainte, cher lecteur, toutes les questions posées précédemment trouveront leurs réponses dans les prochains chapitres. Car, tout vient à point à qui sait attendre !

3 commentaires:

  1. re
    c'est assez dur de prendre une décision dans un sens ou dans l'autre...
    d'un coté il serait facile de dire qu'ils vont surement trouver autre chose (peut être un complément au précédent objet) ou encore découvrir une porte dont l'objet sera la clé....
    de l'autre s'ils ne trouvent rien d'autres il sera alors peut être difficile de trouver la signification du dit objet...
    je suis assez partagé...
    a bientôt pour la suite
    Lestat

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  2. Salut,
    Je pense qu'ils vont découvrir autre chose pour nous permettre de decrypter le code! ;-)
    Vivement la suite! :-)

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  3. Il te reste encore un peu de temps, cher lecteur, pour faire un choix. Pour l'instant, on se dirige plutôt vers une nouvelle découverte...

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